
I must be mad. Et son riff de guitare hypnotique à faire frémir Pete Townshend. Agressif, arrogant, collant parfaitement avec le chant de Jeff Brown qui déclame toute sa hargne sur ce morceau définitivement classique du freakbeat anglais. Le genre de single qui vous arrache les tripes, vous donnant une envie irrépressible de prendre les guitares et d’hurler toute votre indignation juvénile.
Le combo se forme autour de Jeff Brown dans la région de Birmingham, auquel vient se greffer l’excellent Richard King à la guitare et Len Cox à la basse. Ne manque plus qu’un batteur. Après quelques annonces, c’est finalement Carl Palmer futur ELP qui obtient le poste. Le groupe se met alors à composer et sort un premier single sur Fontana en 1966, un an après leur formation. Dans lequel ils reprennent le A little bit of soap de Jimmy Justice en face A. D’une jolie manière d’ailleurs.
Mais c’est avec ce second 45 tours que le groupe explose. Produit par Larry Page, I must be mad, on y revient, avec son déluge de guitares répétitives, est une petite pépite psychédélique que l’on retrouve d’ailleurs sur de nombreuses compilations recommandables, comme les Nuggets anglais ou Perfumed Garden. Ce deuxième single sera repris également sur le label allemand Hansa avec une face B inédite, Dancing Down in New Orleans, où l’on retrouve le style de R.King, riff simple, grave et lancinant pour un morceau beat des plus réussis.
Le groupe se sépare pourtant sur ce simple ravageur, Carl Palmer visant quant à lui les hautes sphères de la branchitude rock.
PERSONNEL :
Jeff Brown : Chant
Richard King : Guitare
Len Cox : Basse
Carl Palmer : Batterie
DISCOGRAPHIE :
_ 1966 : A Little Beat Of Soap / Ready Steady Let's Go (SP Fontana TF 665 )
_ 1966 : I Must Be Mad / Suspense (SP Fontana TF 715 Cote : 300Euros)
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