Une carrière auréolée de succès, une discographie pléthorique, un talent d’organiste doublée d’une voix douce et sensuelle, et un savant compromis entre la variétoche populaire et l’intégrité bluesy. Georgie a vendu des tonnes de disques à travers le monde, suscité l’admiration de ses compères, traversant les décennies, même celle des disertes mélomanes, avec une réussite certaine. Ou la preuve que l’on peut faire de la bonne musique tout en étant populaire. Si si…
Originaire du Lancashire, proche de Manchester, c’est dans la douceur grisâtre de ces villes industrielles que Georgie, de son vrai nom Clive Powell, apprend très tôt à jouer du piano. C’est en montant à Londres avec ses parents que la carrière de Georgie décolle. Ses influences vont alors de Fats Domino à Ray Charles, et après quelques prestations scéniques, il est repéré par Larry Parnes qui le prend sous son aile.
L’intégrant au combo de rythm&blues des Blue Flames, qui deviendront par la suite Georgie Fame & The Blue Flames, Georgie acquit une solide réputation des planches, et prend la tête du groupe à la fin de l’année 61. Les Blue Flames intègrent alors aux influences bluesy celles du jazz et du rock&roll, décrochant hit sur hit (Yeh Yeh, Getaway), avant de percer mondialement avec leur version cabaret de Bonnie & Clyde qui sera un énorme succès aux États-Unis. Georgie quitte les Blue Flames sur cet énorme succès et s’en va poursuivre une carrière solo, s’accompagnant de personnalités telles que Mitch Mitchell, ou encore John McLaughlin, avec une certaine réussite commerciale.
Peu de déchets dans sa discographie, mais on préférera toujours dans ces pages la voix caverneuse d’un Chris Farlowe. Simplement parce qu’elle nous procure plus d’émotions que la perfection de l’œuvre de Georgie.
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