Glass Menagerie, The

Connu pour sa version du She's a rainbow des Stones, les Glass Menagerie n'ont cependant pas ou peu laissé de traces dans le rock anglais. Pour autant, le groupe aura égrainé six 45T en deux années pleines, ce qui n'est déjà pas si mal. Formé par Alan Kendall (futur Too Fat) et Lou Stonebridge (futur McGuinness Flint) dans la région du Lancashire, le groupe monte sur Londres en 1968 chercher la reconnaissance. Rapidement signé par Pye, le groupe balance trois bons singles de pop psyché dont la reprise des Stones. Le groupe se distingue alors par ses harmonies bricolées à l'orgue, frôlant dangereusement avec la pire pop (The Bee Gees), mais parvenant avec un certain tact à dégainer un bon rock au beat impeccable (Frederick Jordan).

En 1969, le groupe est lâché par Pye, faute de succès immédiat. Un simple sur Métronome, l'occasion de torcher une bonne reprise de Somebody To Love, puis le groupe est signé sur Polydor, pour deux nouveaux simples davantage orientés progressifs, qui auraient du déboucher sur un album. Malheureusement, comme tant d'autres, un acétate est mis en boite, mais ne verra jamais le jour. Et si l'on compte le nombre de bandes trainant dans les recoins des maisons de disque qui ne sera jamais exploité, on peut se sentir d'un coup pris de vertige ! Bref, une anthologie est réclamée !

PERSONNEL :

Lou Stonebridge (chant, orgue), Alan Kendall (guitare), John Medley (basse), Bill Atkinson (batterie)

DISCOGRAPHIE :

_ 1968 : She's A Rainbow/But That's When I Start To Love Her (SP Pye 7N 17518)

_ 1968 : You Don't Have To Be So Nice/Let's All Run To The Sun (SP Pye 7N 17568)

_ 1968 : Frederick Jordan/I Said Goodbye To Me (SP Pye 7N 17615)

_ 1969 : Somebody To Love/She's A Rainbow (SP Metronome J 27014)

_ 1969 : Have You Forgotten Who You Are/Do You Ever Think? (SP Polydor 56318)

_ 1969 : Do My Thing Myself/Watching The World Pass By (SP Polydor 56341)