Un groupe de freakbeat anglais, qui a fait l’essentiel de sa carrière en Suède, y réalisant plusieurs singles et albums. Notre chronique portera sur l’unique titre de ces gens, tombé dans nos oreilles attentives. Black Eyed Woman commence sur un riff ultra speed (annonciateur des délices qu’usinera la basse de Lemmy chez Motorhead) et par un grognement maléfique du chanteur. Réponse de l’harmonica, et on s’embarque sur un rock tendu à craquer, qui fait bouillir la cocotte minute avec savoir-faire et ardeur. C’est le principe du hachoir, vous y avez mis le doigt, vous y passerez en entier. Le beat est martelé avec application, jusqu’à expiration de toute résistance. Quant aux vocaux, ils ont ce coté hystérique qu’on retrouvera sur le premier Blue Cheer (tiens donc……). Tout ceci est craché en à peine trois minutes d’arrogance bien boutonneuse. Le côté amateur/bricolo qu’on devine aisément, ajoute au charme de cette petite perle inconnue (voire le final emballé sur un accord et demi). Superbe.
Laurent M.
PERSONNEL :
John Murray (guitare, chant), Pete Clinton (guitare), Buzz Nelson (basse), Erie Morgan (batterie), Johnny Vallons (guitare) et Clive Sands (guitare).
DISCOGRAPHIE :
_ 1965 : Dimples/Coming On Strong (SP Label Polydor BM 56034)
1 commentaire:
je crois que c'est une réécriture de "bald headed woman" des Kinks
bald headed woman a pas mal été enregistré par les groupes de beat européens, il y a notamment une superbe version par les Jay-jays aux Pays Bas, et une pas mauvaise du tout en suède par les Hep-Stars
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