Sur les traces du Jeff Beck Group première façon, de Led Zep ou de Leaf Hound, voici le très rare album d’Elias Hulk. Qui suit la piste en se guidant sur le crottin des chevaux, tout en montant un canasson, déguisé en étalon de combat. Avec une pochette à peine moins moche que le contenu, terrifiant exemple de la globalisation dans ce qu’elle a de pire. Le capitalisme de masse appliqué au hard rock, Laurence Parisot lâchée sur 24 pistes, un gag même pas drôle. Les types d’Elias Hulk abordent leur style musical comme des hercules de foire, avec le même sens de la retape, et des arguments qui sentent la gonflette. En gros, ils tordent des riffs dans tous les sens, espérant sans doute en faire quelque chose de potable, sans trop bien savoir comment s’en sortir, comptant sans doute sur l’effet de masse pour vous fourguer leur camelote. Car à la fête foraine, les bateleurs n’ont qu’un but, vous soutirer un maximum de fric, en vous prenant pour un gland. Trente secondes pour s’apercevoir que les barres d’acier sont en fer blanc, deux minutes pour apprécier l’escroquerie, et basta.
Laurent M.
PERSONNEL :
- Granville Frazer - Guitare
- James Haines - Basse
- Bernard James - Batterie
- Neil Tatum - Guitare
- Peter Thorpe - Chant
- DISCOGRAPHIE :
- LIEN :
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