Ne pas croire que la France ait eu l’exclusivité du mauvais goût en matière de musique guimauve. Ok, on a du se farder les yéyés, phénomène exclusivement franchouillard. C’est déjà assez lourd à porter, vous en conviendrez. Mais rassurez-vous, nos amis anglo-saxons savaient aussi se paumer dans la dégueulante sucrerie pop. Au-delà du possible même. Il faut vous avouer que vos chers rédacteurs mérite tout de même votre compassion, recherchant des heures durant des infos ou des traces de groupes obscurs, pour finalement se taper la série complète des Ripples anglais, compilation en 8 volumes, de ringardises pop pour grands-mères en mal de sensation.
Parenthèse fermée, on passe au cas des Four Kinsmen, qui ont eu l’audacieuse idée de s’arrêter après un unique single paru sur Decca. Évidemment rare, on n’en doute pas une seule seconde vu la musique proposée. Malgré des heures à fouiner aux quatre coins de la toile, rien sur le line-up du combo. On ne sait pas non plus d’où ils viennent, et ce n’est finalement pas si grave. It looks like the daybreak, leur face A, est suffisamment sirupeuse pour que l’on aille pas plus loin. Refrain vomissant son lot de cuivre grandiloquent, des choeurs sortant tout droit d’une chorale pour cathos, il ne nous en faut pas plus, et on a même du mal à terminer l’écoute de ce morceau.
On passe donc, et on se rassure comme on peut, nous les franchouillards de SLC !
PERSONNEL :
On recherche des infos!
DISCOGRAPHIE :
Articles
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire