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7 avr. 2008

Bolan Marc (Aka Tyrannosaurux Rex)

Plus de trente après sa mort, Marc Bolan reste l’objet d’un culte vivace, un peu partout dans le monde. Surtout en Angleterre, où il est toujours célébré comme un héros. Ses premiers singles sont des collectors de prix, sans compter la galerie des acétates et autres promos, qui s’arrachent à des sommes fastueuses. Et il a une grosse cote de popularité dans la presse britonne (pourtant prompt à retourner sa veste). Sans doute parce que, à la différence d’un Éric Burdon, il n’a jamais renié la mère patrie.

Pourtant, pour le prince du boogie, l’elfe du bop, les débuts ont été sévères. Avant de fédérer des hordes de gamines hurlantes, de jouer d’égal à égal avec Bowie (sans son génie à prévoir les lendemains toutefois) Bolan était un folk singer anonyme, puis un des poulains de Simon Napier Bell, manager des Yardbirds.

C’est ce dernier qui lui trouva un job au sein de John’s Children (éphémère et obscur combo psychédélique, banni des ondes de la BBC pour obscénité). Mais déjà, le monde était trop petit pour un tel ego.

L’étape suivante (ma préférée) fut la brillante (au moins artistiquement) ère Tyranosaurus Rex. En quatre albums, mixant à la fois Bolan sa guitare et sa voix chevrotante, les mythes de Tolkien, et les percussions de Steve Took, s’écrivirent une très belle, et trop méconnue page de la musique des années 60. Une sorte de parenthèse ou tout était permis, autorisé, avant le grand saut commercial. Attention, c’est un autre monde qui s’ouvre à vous, pas facile à aborder, mais qu’il est bon de se retirer dans ce jardin parfumé, parfois.

Au risque de me faire écharper, la période T.Rex/glam me passe largement au dessus de la tête, alors que pour beaucoup elle est un sommet. Pour Marc Bolan, ce fut surtout une belle impasse, rapidement ringardisée, incapable de se renouveler, il lui fallut des années pour sortir la tête de l’eau. Ce qu’il allait réussir au moment de son accident.

Les premières années ont été bien compilées, rien d’essentiel n’est oublié. Et le fan-club reste particulièrement vivace, proposant régulièrement des inédits et autres démos. On aimerait que plus de gens soient aussi bien traités, après leur mort.

Laurent M

PERSONNEL Tyrannosaurux Rex : Marc Bolan (vocals, guitar), Steve Peregrine Took (vocals, bongos, kazoo, African talking drums, Chinese gong, assorted percussion, pixiephone, 1967-69), Mickey Finn (backing vocals, Moroccan clay drums, table, bass, finger cymbals, 1969-70)

DISCOGRAPHIE : SP

_ 1968 : Debora/Child Star (Regal Zonophone RZ 3008)

_ 1968 : One Inch Rock/Salamanda Paganda (Regal Zonophone RZ 3011)

_ 1968 : Pewtor Suitor/Crocodiles (Regal Zonophone RZ 3016)

_ 1969 : King Of The Rumbling Spire/Do You Remember (Regal Zonophone RZ 3022)

_ 1969 : By The Light Of The Magical Moon/ Find A Little Wood (Regal Zonophone TZ 3025)

ALBUM :

_ 1968 : My People Were Fair And Had The Sky In Their Hair....But Now They’re Content To Wear Stars On Their Brows. (Regal Zonophone SLRZ 1003)

_ 1968 :Prophet Seers And Sages......The Angels Of The Ages (Regal Zonophone SLRZ 1005)

_ 1969 : Unicorn (Regal Zonophone SLRZ 1007)

_ 1970 : A Beard Of Stars (Regal Zonophone SlRZ 1013)

COMPILATIONS SELECTIVES :

The Beginning Of Doves (Track 2410 201). 1984.

You Scarred Me To Death (Cherry Red ERED 20). 1981.

Beyond The Rising Sun (Cambra DR 115).

LIEN : Myspace

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